Au SWSWi, j’ai particulièrement assisté aux conférences concernant la présence en ligne des marques, et le passage délicat entre langage institutionnel et conversation.
D’expérience, il existe entre la pratique quotidienne et historique des marques et la conversation en ligne un immense gap :
- la communication traditionnelle s’effectue par à-coups, par campagnes promotionnelles ou pour les nécessités d’un lobby auprès de la presse, sous forme d’une plaquette d’entreprise, d’un catalogue produits ou de flyers pour la PLV.
- la conversation demande un effort continu, une assise institutionnelle forte, sur laquelle l’ouverture pourra se développer sainement.
La marque doit donc apprendre à devenir humaine, à s’affirmer en tant qu’entité, en tant que groupe humain avec ses forces, mais aussi ses faiblesses.
Comme déjà expliqué, assister à ce congrès m’a permis de synthétiser mes idées. Je vous livre donc un mindmap, reprenant de manière structurée les points clés de la mutation vers la partie « marque » de ce nouveau modèle d’entreprise communicante.
Evidemment ceci c’est pour la théorie, mais c’est déjà une bonne checklist de points à ne pas oublier lors de l’élaboration de votre stratégie.
Rapidement lors de ce processus, on se rend compte :
- que la communication traditionnelle a besoin d’être consolidée d’un certain nombre d’éléments spécifiques pour permettre cette conversation.
- qu’un impact sur l’interne est inévitable : comment expliquer aux employés que les clients peuvent donner leur feedback sur leur marque mais qu’eux n’ont pas droit au chapitre en interne ? L’implication des RH devient donc incontournable.
- que le (top) management ne s’attendait pas à de telles conséquences, et qu’il convient donc d’envisager la question de la conversation de manière large, sans oublier le premier axiome de la communication :
« On ne peut pas ne pas communiquer ! »
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