“C’est un communiqué d’une douzaine de lignes. Sec, froid, mais riche de signification. Il émane de Michelin, qui annonce la fin du mandat de ‘gérant non commandité’ de Didier Miraton.
Son originalité tient en ce qu’il précise noir sur blanc les conditions financières de ce départ. A la fois le montant du package et les prélèvements publics qui viendront l’amputer: pour l’ex-n°2 de Bibendum, ‘toutes indemnités confondues’, ’1,8 million d’euros brut environ, après prélèvements fiscaux et sociaux, 820 000 euros environ’. Outre le fait que l’on est loin des sommes astronomiques qui avaient fait vriller les nerfs de salariés ordinaires à Carrefour, Vinci et L’Oréal, la transparence de Michelin est à louer. D’autant qu’elle met en évidence l’importance des sommes que l’Etat récupère à l’occasion de ces transactions. A ne pas oublier quand il s’agira de légiférer sur la taxation de certains grans patrons, ‘exorbitantes’ ou ‘extravagantes’, selon les expressions de François Fillon et de Xavier Bertrand.” Ch. D. in L’Expansion, juillet-août 2011, p. 7
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