Organisé dans le cadre hype du Dupont Café, cet événement sur la curation B2B a donné la parole à des intervenants de choix, dont Scoopit et Pearltrees.
J’ai raté l’intervention de Pearltrees: elle a été relatée ici.
Lisibilité de contenu vs droit d’auteurs
J’ai depuis longtemps un différent avec Scoopit: je n’aime pas le ou les clics qu’ils imposent au lecteur pour consulter un article partagé via leur plateforme. Ca a d’ailleurs été le sujet de plusieurs échanges entre utilisateurs et non-utilisateurs, notamment avec Fred Colantonio.
La présentation de Scoopit a été animée par Marc, son président.
J’ai pu discuter avec Marc du point qui m’ennuyait avec son outil: est-ce qu’il ne serait pas possible d’apporter un contenu final directement consultable?
Sa réponse s’est portée sur les droits d’auteurs: avec ce système de plateforme intermédiaire, l’article final n’est pas pillé. Et la majorité des utilisateurs-partageurs ont confirmé préférer ce système à celui d’un lien direct vers l’article partagé: ils aiment aussi se voir propulsés comme sources de contenu intéressant, ce qui est important pour leur e-réputation et leur personal branding.
Selon Marc, les auteurs aiment Scoopit qui leur apporte beaucoup de visibilité. Google privilégiant autant les noeuds de relais des contenus, que les contenus originaux. Scoopit agit donc comme tremplin SEO pour les articles originaux.
Pour moi, le débat lisibilité/navigabilité reste néanmoins ouvert.
Curation de contenu vs partage des connaissances
Scoopit part aussi du postulat que la curation de contenu est une activité nouvelle, qui demande un intermédiaire filtrant pour pouvoir être mis à la portée de toutes les tailles d’entreprise.
Si la “curation” (mais que je trouve ce terme ignoble!) est nouvelle, cela implique-t-il que les créateurs de contenus traditionnels ne reprennent jamais des contenus existants ailleurs? Que les revues de presse n’ont jamais existé? Que les entreprises n’ont jamais informé leurs clients et partenaires des nouvelles de leur secteur?
EDIT: Marc m’indique: ” “New rules, new role”, voilà ce que j’ai dit sur la curation. ”
Bref, je l’avais déjà écrit ici en mars en marge du SXSWi: la curation n’est pour moi qu’un terme hype pour la revue de presse. Rien de nouveau sous le soleil.
Mon humble avis est que Scoopit présente les choses par le petit bout de la lorgnette.
Scoopit a le potentiel pour s’intégrer de manière intelligente au panel d’outils des services de communication et de veille des entreprises 2.bientôt.
Pour les plus grandes, conseillées par des communicants avertis, il semble que ce soit le cas ; et j’espère bien que l’information ainsi glanée, organisée et valorisée est bien réinjectée en interne… grâce à Knowledge Plaza? Pour le reste, je reste persuadée qu’il existe des passionnés partout, aussi dans les petites entreprises. Et celles-ci doivent vraiment apprendre à faire confiance à ces passionnés, leur permettre d’exploiter leurs connaissances pour amener l’entreprise à rayonner dans sa niche (et, souvent, les passionnés feront ça en plus, par plaisir… encore faut-il que leurs efforts soient reconnus, respectés, et valorisés en interne).
L’intervention pour Knowledge Plaza (que je connais maintenant trop bien) a été décrite ici.
NB : On me dit dans l’oreillette, qu’il est possible de faire collaborer ces trois outils via Buffer.
Les détails de l’événement
Le storify de l’événement
Les solutions présentées à cette occasion:
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