Quand ma grand-mère de 88 ans s’inquiète pour mon avenir, alors qu’elle a vécu la Seconde Guerre Mondiale… je me dis que nos soucis économiques ne sont que des petits cailloux dans nos chaussures (des chaussures sans trous, contrairement à celles de beaucoup d’enfants pendant la guerre).
Pour la rassurer, j’ai mis en perspective nos difficultés: oui, ce n’est pas facile. Mais pour quelle génération, la vie a-t-elle vraiment été facile? Faut-il que nous ayons à détruire puis à reconstruire notre pays, pour que nous puissions être fiers d’une croissance telle quelle était dans les Trente Glorieuses?
Au final, je me rends surtout compte que, nous aussi, nous devons surtout nous remonter les manches, et que c’est avoir une vision de l’Histoire un peu courte que de se dire que nous n’avons pas de chance. Arrêtons de nous reposer sur les lauriers des autres, et hop, au boulot!
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