Marina Aubert

Senior Data Consultant

Category: Change management

  • “Et si le Notification Center aidait (enfin) l’email à se recentrer?”

    “Si vous voulez adresser un message à plus de 3 personnes, il y a des outils pour cela.”

    “Sans doute les notification centers déjà présents sur vos téléphones portables et qui arrivent sur vos ordinateurs aideront-ils à finir le travail et à rendre à l’email ses lettres de noblesse dans une utilisation centrée sur la correspondance privée.”

  • Ce qu’il faut retenir du Sommet Entreprise 2.0 ‘2012

    Préparer le terrain de la collaboration

    Un espace de travail collaboratif demande de concilier:

    • la conversation avec ses collègues dans un endroit confortable (sinon ce sera dans un café).
    • la rencontrer ses clients et ses partenaires dans un coin café ou une salle de réunion (sinon ce sera au restaurant).
    • l’ouverture du wifi aux smartphones peronnels!

    70 à 80% de l’information d’une entreprise n’est pas structurée. Or l’adoption d’un modèle social demande aux individus d’apprendre à partager au niveau de leur équipe locale avant d’arriver à partager à plus grande échelle

    Développer le potentiel de ses équipes demande de les connaître! D’où la prédominance de l’adaptation des process RH.

    Développer la socialisation

    La développement et la gestion d’une communauté demandent l’implication de plusieurs profils complémentaires:

    • les community owners, qui mènent la propriété du projet.
    • les community builders, qui construisent le projet et le font évoluer.
    • les advocates, qui propagent l’information et amènent les publics à s’impliquer dans le projet.
    • les community managers, qui animent et modèrent la communauté au quotidien.

    Attention à ne pas tomber du côté sombre du 2.0.

  • “Why We Use Social Media in Our Personal Lives — But Not for Work”

     ”We’ve built a great deal of capability — and participation — but it only touches 1% of our productive activity because it’s not part of the flow of the work.”

    Make sure the social media in your workplace has the same characteristics as social media in your personal life:

    1. Strategy — a clear, specific purpose,
    2. Technology — designed around user behavior,
    3. Organization — supported by new structures and practices as necessary, and
    4. Personal Engagement — catalyzed individual discretionary effort.

      My personal feeling: corporate social networks will get the same proportion of contribution than other social networks, ie 1 contributor, 10 sharers, 100 readers.
      And it will only be exploited by maximum 2 to 3% of the whole company, the ones wishing to “increasing productivity, stimulating innovation, and enhancing employee engagement”.

    1. “Pire que les abus sur leurs rémunérations : la connivence des grands patrons avec les politiques”

      “Le premier élément qui choque légitimement les Français, ce sont les conditions de départ souvent occultées à la négociation du contrat et qui enlèvent le caractère risqué de ces postes sensibles. Plus grave, la rareté des baisses de rémunération en réponse aux phases difficiles nourrit le sentiment que ces rémunérations ne répondent pas à des critères de performance.

      Il n’est pas rare de voir la rémunération des dirigeants anglo-saxons s’effondrer les mauvaises années, contrairement à la France où la hausse reste la règle même en période troublée. “

      “Finalement, le lien de proximité entre les dirigeants des grands groupes et le monde politique et de la haute administration contribue à bloquer la modernisation de notre pays. Les victimes sont nos TPE et PME qui ne parviennent pas à grandir, engluées dans des contraintes administratives et fiscales trop nombreuses et complexes, en changement constant.”

      “Et que nos dirigeants politiques, eux, se tournent bien davantage sur les petites entreprises à fort potentiel pour comprendre pourquoi elles ont été sacrifiées sur l’autel de nos fleurons industriels ces dernières décennies.”

      Il est sain que les actionnaires cautionnent la politique de rémunération de celle ou celui qui va conduire la stratégie de l’entreprise dans laquelle ils ont investi leurs économies.”

    2. Mon output du Sommet Entreprise 2.0 ‘2012 à Paris

      J’étais ces 7 et 8 février à l’édition 2012 du “Enterprise 2.0 Summit” à Paris, invitée en tant qu’ambassadrice pour la Belgique.

      “Entreprise 2.0” pour le développement de l’entreprise vers une fonctionnement interne collaboratif, inspiré de l’interaction générée par les réseaux sociaux.
      [Si le sujet vous intéresse, vous pourriez être intéressé par l’initiative lancée en 2010 par une poignée de passionnés ”Entreprise collaborative”]

      Je n’aime pas la mention “2.0”. Ce terme issu du monde informatique n’est pas adapté à l’évolution chaotique des outils web: si 2.0 veut dire collaboratif, alors Wikipedia existait déjà en 2001! Mais puisque c’est le terme marketing à la mode, je comprends que les plus novices puissent facilement se l’approprier…

      NB: Les mindmaps que j’ai créés ici ne reprennent pas tous stricto sensus le contenu des présentations décrites, mais peuvent être mes synthèses des sujets abordés, à partir de ces sources, d’autres, et de mes réflexions personnelles.

      Jour 1

      • Pour la keynote “Understanding the Social Business Excellence”, Rawn Shah d’IBM nous a proposé une méthode pertinente d’implémentation d’un système d’information collaboratif interne, insistant sur le fait que les branches de l’entreprise aspiraient chacune à un output différent.

        mindmap Business at the speed of expertise (to come)

        Sa présentation était issue de leur programme “Business at the speed of expertise”.
        J’ai particulièrement apprécié l’approche nuancée et flexible de son modèle.

      • Lors du workshop “Designing the Social Workplace”, avec notamment Frédéric Williquet (SDWorx) et Jane McConnell (NetStrategy), les intervenants nous ont décrit leur vision des conditions d’adoption d’un environnement de travail social.



        Frédéric a comme toujours apporté des idées nouvelles, enthousiasmantes, en reprenant l’exemple hollandais du mouvement “The future of work”, que SDWorx essaie de promouvoir en Belgique.
        Jane venant du monde de l’intranet
        , son discours et ses chiffres étaient intéressants, mais révélaient surtout le chemin encore à parcourir pour fluidifier et flexibiliser les systèmes d’information interne.

        [la présentation de Jane McConnell

      • Comme à Francfort, Richard Collin, notamment professeur à l’Ecole de Management de Grenoble, a développé un discours extrêmement pertinent et très visionnaire sur l’adoption du collaboratif. Lors de sa keynote “In the Road to the Model of the Social Enterprise”, il a rappelé qu’un tel changement prendrait 30 ans ; nous en sommes déjà à la moitié du chemin!



        [la présentation de Richard Collin]

      Jour 2

      • Pour le workshop “Models for Social Business Transformation”, j’étais impatiente d’entendre Nicolas Rolland de Danone sur les développements collaboratifs de la marque. En effet, depuis plusieurs années je suis intriguée par l’initiative DanoneCommunities. Il s’avère donc que bien que Danone ait ouvert son modèle collaboratif interne au niveau mondial depuis 2008, DanoneCommunities est un projet de communication externe uniquement ; je suis déçue…

      • Alexander Richter nous a exposé les résultats de ses études lors du workshop “Defining Social Business Analytics”.



        J’ai particulièrement apprécié les schémas d’analyse proposés par Alexander. Il est bien possible que je m’en inspire pour mon travail de consultance.

        [la présentation d’Alexander Richter

      Conclusion

      Je retire surtout de ces rencontres que les cas exposés étaient de qualités inégales résultent du fait que nous en sommes encore dans l’exploration de ces pratiques. Nous assistons à la formation d’un nouveau monde, et il est inéluctable que les approches affichent des niveaux d’analyse hétérogènes. C’est pour cela je pense, que les discussions informelles nous ont permis d’en apprendre autant, voire plus, que les présentations plénières.

      Je reprendrai dans un second post les données essentielles à retenir de ce sommet.

    3. Engagement vs ROI

      Demain, je vais quitter ma banque. Après avoir téléphoné, envoyé des e-mails à mon agence locale, après avoir contacté le service clientèle, après avoir demandé à l’accueil de mon agence un rendez-vous, je vais quitter ma banque.

      Après le rachat par BNP Paribas de Fortis Banque, je *suppose* qu’une restructuration a été opérée au sein du Groupe. Le choc en interne a été assez fort chez ses employés pour déclencher un front de rébellion interne.

      Cette coalition vise à ne pas appliquer les directives d’heures et de jours d’ouverture du Siège, promu à grand renfort de publicités: pas de rendez-vous après 17h, pas de rendez-vous le samedi matin.

      Les horaires sont donc réduits à 9h-12h, 14h-16h du lundi au vendredi. Et un petit créneau le jeudi jusqu’à 17h (auquel je n’ai jamais pu avoir accès).
      Cette agence se positionne donc de facto comme une banque réservée aux chômeurs et aux pensionnés: son personnel s’en rend-il compte?

      Cet épisode me rappelle l’épisode relaté par Zoltan: Une soirée de perdue grâce à BNP Paribas Fortis…

    4. Enterprise 2.0 Payoffs: Sales, Innovation, Knowledge Sharing

      More than 60% of firms who did invest in collaborative frameworks achieved big gains in knowledge sharing and communication accuracy between marketing and sales.”

      Be one of these 60%. Join us for the Enterprise 2.0 Summit, next 7-8 February in Paris!
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    5. Transform Your Employees into Passionate Advocates

      In short, we should earn our employees’ passionate advocacy for the company’s mission and success by helping them earn the passionate advocacy of customers. (…)

      1. True ownership by line managers.
      2. Simpler measurement.
      3. Direct feedback from customers.

      (…)

      Loyal, passionate employees bring a company as much benefit as loyal, passionate customers. They stay longer, work harder, work more creatively, and find ways to go the extra mile. They bring you more great employees. And that spreads even more happiness — happiness for employees, for customers, and for shareholders.”

    6. “Culture Eats Strategy For Lunch”

      “Employees are actively and passionately engaged in the business, operating from a sense of confidence and empowerment rather than navigating their days through miserably extensive procedures and mind-numbing bureaucracy.”

      Source: http://www.fastcompany.com/1810674/culture-eats-strategy-for-lunch