Organisée par le Parlement Européen, cette conférence a eu le bon goût d’inviter nos stars du coworking, à savoir Jean-Yves Huwart et Ramon Suarez.
Neelie Kroes introduit les débats:
Europe does not have a Silicon Valley, and does not need one.
I want to support you, but I need to know what you need and how.
Jean-Yves Huwart rappelle que le premier espace de coworking a été créé en 2005 à San Francisco. Auujourd’hui, la moitié des espaces de coworking mondiaux sont en Europe.
Motorola (racheté par Google) a emménagé au-dessus d’un espace de coworking du centre ville de Chicago, afin de se connecter à l’énergie générée par la communauté.
Les grandes entreprises diminuent en taille, les communautés d’indépendants croissent.
Le coworking peut parfois grandir comme une réponse spécifique aux demandes de certains publics: comme du coworking autour des assurances santé à Toronto. Les espaces de coworking deviennent des entreprises “micro-multinationales”.
Les mouvements bottom-up en Europe ont réussi à générer le lancement de 140 programmes d’accélérations de startups, et la création de 1600 espaces de coworking.
Jean-Yves Huwart:
Le coworking rend visible ce qui se passe sur Internet.
87% des coworkers ont démarré un projet avec d’autres coworkers. Le coworking peut contribuer à la relance de l’économie européenne.
Claudio Vandu prend ensuite la parole. Il est le cofondateur de l’espace de coworking Silicon Sentier, créé en 2003 à Paris, sous la forme d’une collaboration Public-Privé-Crowdfunding.
Aujourd’hui, Silicon Sentier mute en NumaParis et emménage dans 1600m2, en ajoutant à son espace de coworking un accélérateur, un espace de travail ouvert, une grande salle de réception, et un fablab.
Les besoins de NumaParis: du financement agile et l’acceptation du principe de sérendipité.
Panni Klementz, fondateur de l’espace de coworking LOFFICE à Budapest. Elle a expliqué le mode de fonctionnement de son espace, avant de conclure:
Coworking is collaborating with like-minded people.
Ramon Suarez, fondateur du Beta Cowork à Bruxelles, termine les débats en répondant à Neelie Kroes:
Our needs are: please do things on demand!
Le contexte de la conférence, raconté par le Beta Cowork: http://www.betacowork.com/the-voice-of-coworking-2/