Marina Aubert

Senior Data Consultant

Category: News

  • Mon output « marques » de SXSW Interactive 2012 #sxswi

    Au SWSWi, j’ai particulièrement assisté aux conférences concernant la présence en ligne des marques, et le passage délicat entre langage institutionnel et conversation.

    D’expérience, il existe entre la pratique quotidienne et historique des marques et la conversation en ligne un immense gap :

    • la communication traditionnelle s’effectue par à-coups, par campagnes promotionnelles ou pour les nécessités d’un lobby auprès de la presse, sous forme d’une plaquette d’entreprise, d’un catalogue produits ou de flyers pour la PLV.
    • la conversation demande un effort continu, une assise institutionnelle forte, sur laquelle l’ouverture pourra se développer sainement.

    La marque doit donc apprendre à devenir humaine, à s’affirmer en tant qu’entité, en tant que groupe humain avec ses forces, mais aussi ses faiblesses.

    Comme déjà expliqué, assister à ce congrès m’a permis de synthétiser mes idées. Je vous livre donc un mindmap, reprenant de manière structurée les points clés de la mutation vers la partie « marque » de ce nouveau modèle d’entreprise communicante.


    grande image

    Evidemment ceci c’est pour la théorie, mais c’est déjà une bonne checklist de points à ne pas oublier lors de l’élaboration de votre stratégie.

    Rapidement lors de ce processus, on se rend compte :

    1. que la communication traditionnelle a besoin d’être consolidée d’un certain nombre d’éléments spécifiques pour permettre cette conversation.
       
    2. qu’un impact sur l’interne est inévitable : comment expliquer aux employés que les clients peuvent donner leur feedback sur leur marque mais qu’eux n’ont pas droit au chapitre en interne ? L’implication des RH devient donc incontournable.
       
    3. que le (top) management ne s’attendait pas à de telles conséquences, et qu’il convient donc d’envisager la question de la conversation de manière large, sans oublier le premier axiome de la communication : 

    « On ne peut pas ne pas communiquer ! »

  • Mon expérience du #SXSWi 2012 (Austin, Texas)

    Rencontres au pays des connectés

    Le SXSW (South by South West) est une grande rencontre des mondes de la musique et du cinéma, à laquelle s’est ajouté il y a quelques années le monde de l’interactif. On compare ce congrès à un woodstock, car s’y rencontrent tour à tour gourous, célébrités, startups, consultants, politiciens, entrepreneurs…

    Bref, un vrai sommet du neurone, geek pour la partie à laquelle j’ai assisté.

    En marge de ce bon millier de conférences, se sont tenues chaque soir plusieurs dizaines de soirées, privées, créatives, business, dansantes, promotionnelles. Les occasions de networking n’ont pas manqué.

    Des conférences et des geeks

    Je suis allée au SXSW dans le cadre de la Webmission, une initiative belge ayant pour but de rassembler les entrepreneurs web dans des voyages de découverte technologique.
    Mon objectif était de voir ce qu’il y avait ailleurs, de confirmer ou d’infirmer la vision du secteur, de mon métier, de mon positionnement par rapport à mes clients. Le résultat en fut plus que probant.

    Au niveau des conférences, j’en suis arrivée aux mêmes conclusions qu’il y a quelques semaines pour le Sommet Entreprise 2.0 à Paris: je n’ai pas appris grand chose, car j’aurais pu moi-même intervenir.
    J’en ai retenu néanmoins quelques bonnes phrases, et l’interaction m’a permis d’affiner mes synthèses (j’en ferai un blogpost), et de rencontrer d’autres professionnels.

    L’espace d’exposition s’est avéré une véritable orgie pour marketeers web! Découvrir de jeunes startups développant de nouvelles applications web m’a donné de nouvelles idées pour mes clients. Ce fut aussi l’occasion de mesurer le succès d’entrepreneurs web rencontrés il y a plusieurs années. 

    Is it worth it?

    Malgré des conférences aux niveaux inégaux, le cadre global du SXSW est une extraordinaire rencontre pour le secteur, un have-to-be pour tout ce qui touche à l’innovation entrepreneuriale, l’occasion d’un networking intensif.
    Je pense qu’il est au moins intéressant d’en suivre les tweets et les programmes, le mieux étant bien sûr de pouvoir s’il déplacer, à mon avis sur base annuelle ou bisannuelle.

    Photo de Damien Van Achter

  • “Dans le monde éducatif, les challenges sont nombreux!”

    “Nous quittons le monde scolaire appauvris en plusieurs aspects : nous subissons une perte notoire de capacité créative, une atrophie de notre appétence au jeu et sommes prédisposés à l’obéissance. Ces traits sont le reflet d’un monde  hiérarchisé, compétitif, régi par un pilotage focalisé sur la réduction du risque et non sur la recherche de l’opportunité. (…)

    Le besoin de réinventer l’Ecole se fait sentir. De nombreuses tentatives éclosent mais la solution n’est pas encore probante. Les programmes sont rarement suffisants en soi et la nécessité de trouver une articulation globale pour répondre à des besoins complémentaires se fait sentir. (…)

    De nombreux modèles proposent ainsi de renverser le schéma classique du cours magistral suivi du devoir à la maison : les élèves apprennent le contenu chez eux et l’enseignant favorise la mise en pratique en cours (exercices, exposés, travaux de groupes). D’autres mettent en place une structure visant à redonner l’autonomie d’apprentissage aux élèves, qui sont libres de choisir parmi un ensemble d’activités qui leurs sont proposées, dès le plus jeune âge (notamment la méthode Montessori). (…)

    Ensuite, on assiste à l’émergence de nouveaux espaces, des infrastructures qui visent à favoriser le travail en réseau, souple, en télétravail ou en équipes éphémères, autour de projets. (…) Et n’est-ce pas exactement ce que l’École a besoin pour se réinventer ? Alors qu’il n’est plus à prouver l’influence de l’environnement sur les comportements et les pratiques, de nouvelles infrastructures permettraient plus de brassage au sein de l’École, plus de mobilité et d’autonomie pour les apprenants. (…)

    Sans infrastructures avec de nouveaux types d’enseignants, connectées à la fois aux contingences du monde économiques et aux préoccupations académiques, branchées au meilleur du contenu online et aux outils de communications, je ne crois pas que l’éducation prenne un tout nouveau visage.”

  • Solution Kindle et iPad pour les éditeur: Seth Godin sur l’abandon du Projet Domino

    libookbe:

    Cet article parle de l’interview de Seth Godin sur la plateforme de Digital Book World à propos du futur de la publication de livre. Ce qui est à retenir: Seth Godin abandonne le projet Domino malgré les 12 best sellers publiés pendant son année à la tête du projet.Le projet Domino…

    Source: Libook – Solution Kindle et iPad pour les éditeur: Seth Godin sur l’abandon du Projet Domino

  • Génération free-lance

    J’ai ici repris les parties de l’article d’origine qui me paraissaient pertinentes. Mais je n’apprécie globalement pas la manière dont la journaliste a traité le sujet, qui me semble peu fouillée et nettement partisane.


    Imaginez un monde sans CDI, sans bureaux ni employeur attitrés. Vous y êtes ? Normal, ce monde existe déjà. C’est celui de l’après-contrat à durée indéterminée ; Celui des nouvelles formes d’emploi – plus diversifiées et plus précaires – et des nouveaux profils de travailleurs qui les occupent : free-lances, coworkers, slashers, start-upers… Une population hybride et nomade, habituée à être autonome, déconnectée des contraintes hiérarchiques et contractuelles de l’entreprise. (…)

    Aux entreprises, désormais, d’inventer le management qui va avec. De fidéliser, le temps d’une mission ou d’un CDD, cette population à qui elles ne peuvent plus promettre ni statut ni relation durable. “D’en sortir le meilleur, résume l’expert en management Mike Burke, sans avoir recours ni au levier de l’attachement au groupe ni à celui du contrat et de la sécurité qui l’accompagne.” Délicat.

    (…)

    “Le statut du CDI reste certes sécurisant à première vue mais, dans le contexte actuel, les gens ont pris conscience que son caractère sclérosant pouvait se retourner contre eux.” Conformément à l’idée désormais dominante selon laquelle le profil idéal est celui qui a prouvé son adaptabilité en exerçant plusieurs métiers dans plusieurs entreprises et sous plusieurs types de contrats. (…)

    Parfaite illustration de cette tendance à l’hyperflexibilité et au nomadisme : les slashers – qui mixent périodes de CDD, de CDI, d’auto-entrepreneuriat, d’intérim et de chômage par choix et qui pour l’heure représenteraient environ 2,5 % de la population active – et surtout, la population en hausse constante des coworkers. Ces travailleurs sans employeur attitré qui se regroupent dans des espaces de travail collaboratif. (…)

    “Le développement du coworking va de pair avec la tendance à la mobilité et l’explosion des nouvelles technologies ; deux phénomènes qui ont créé un nouveau profil de travailleurs, nomades et en quête de ressociabilisation, pour qui des espaces comme La Cantine sont l’incarnation d’une communauté.” (…)

    Disparate et fluctuante mais, de ce fait, propice aux interactions en tous genres qui, “en allant du coup de main aux rencontres informelles, vont jusqu’à créer un véritable écosystème et, avec lui, des opportunités de business” (…)

    Pour les salariés d’abord – pour qui l’accès ponctuel à des espaces de coworking se traduirait par moins de temps de transport et dans la plupart des cas, moins de stress –, pour les entreprises ensuite – à qui cela permettrait de réduire la taille de leurs locaux et ainsi de limiter l’impact du foncier en instaurant éventuellement un système de roulement entre salariés présents dans l’entreprise et télétravailleurs –, pour l’environnement enfin, la limitation des déplacements et la mutualisation de certains services se traduisant par moins de pollution et plus d’économies d’énergie. (…)

    “Le coworking se développe, c’est indéniable, mais il reste choisi par une minorité très diplômée et donc à forte employabilité. Pour les autres, cela reste un plan B. Une alternative au chômage ou à un CDD mal payé et peu valorisant. Quant à l’entreprise, avoir recours à ce type de modèle est avant tout un moyen de se garantir une certaine flexisécurité et ainsi, de faire le dos rond en période économique tendue.” (…)

    “cette nouvelle forme d’emploi se devra de générer une nouvelle forme de management” au sein d’entreprises qui, à l’avenir, devront de plus en plus fréquemment composer avec cette nouvelle population nomade et autonome. Avec les avantages que cela implique pour elles – moins d’obligations contractuelles, plus de flexibilité, de souplesse… – mais aussi avec une part incompressible d’inconvénients. A commencer par la nécessité de repenser entièrement les habituels leviers de mobilisation. Motif : “Le management que l’on connaît, traditionnellement basé sur l’organisation structurelle, le rapport hiérarchisé et l’autorité pyramidale, aura de moins en moins de prise sur ce type de population flottante dont la loyauté ne va plus à l’entreprise.” (…)

    Comment motiver des collaborateurs détachés de la structure même de l’entreprise et qui n’y trouvent plus ni sécurité, ni affect ? Vu sous cet angle, le concept de travailleurs à la carte et d’hyperflexibilité paraît tout de suite moins avantageux. C’est pourtant celui qui, à l’avenir, devrait dominer. (…)

    “Cette population nouvelle de collaborateurs de passage, il faudra l’avoir par le contrat affectif puisqu’on ne la tiendra plus par le contrat formel. Il faudra la tenir par l’intelligence et la subtilité ; par un rapport différencié à chacun, le schéma fixe et duplicable à tous étant caduque.”
  • Un Week-end sur deux…

    -Un jour les hommes et les femmes seront parfaitement égaux, Michalon. Mais pour autant que je sache, nous en sommes toujours à l’épisode 2 : l’Implacable Revanche dessin de Voutch

    C’est de bonne guerre 😉

    Source: http://malcontenta.blog.lemonde.fr/2006/11/19/un-week-end-sur-deux/

  • 08-14/03/2012 Participation à la Webmission à SXSW Austin

    Les outils numériques évoluant très vite, Marina Aubert s’est envolée à Austin (Texas) avec les équipiers de la Webmission pour participer au salon SXSW Interactive.

  • “Et si le Notification Center aidait (enfin) l’email à se recentrer?”

    “Si vous voulez adresser un message à plus de 3 personnes, il y a des outils pour cela.”

    “Sans doute les notification centers déjà présents sur vos téléphones portables et qui arrivent sur vos ordinateurs aideront-ils à finir le travail et à rendre à l’email ses lettres de noblesse dans une utilisation centrée sur la correspondance privée.”

  • Ce qu’il faut retenir du Sommet Entreprise 2.0 ‘2012

    Préparer le terrain de la collaboration

    Un espace de travail collaboratif demande de concilier:

    • la conversation avec ses collègues dans un endroit confortable (sinon ce sera dans un café).
    • la rencontrer ses clients et ses partenaires dans un coin café ou une salle de réunion (sinon ce sera au restaurant).
    • l’ouverture du wifi aux smartphones peronnels!

    70 à 80% de l’information d’une entreprise n’est pas structurée. Or l’adoption d’un modèle social demande aux individus d’apprendre à partager au niveau de leur équipe locale avant d’arriver à partager à plus grande échelle

    Développer le potentiel de ses équipes demande de les connaître! D’où la prédominance de l’adaptation des process RH.

    Développer la socialisation

    La développement et la gestion d’une communauté demandent l’implication de plusieurs profils complémentaires:

    • les community owners, qui mènent la propriété du projet.
    • les community builders, qui construisent le projet et le font évoluer.
    • les advocates, qui propagent l’information et amènent les publics à s’impliquer dans le projet.
    • les community managers, qui animent et modèrent la communauté au quotidien.

    Attention à ne pas tomber du côté sombre du 2.0.

  • “Pire que les abus sur leurs rémunérations : la connivence des grands patrons avec les politiques”

    “Le premier élément qui choque légitimement les Français, ce sont les conditions de départ souvent occultées à la négociation du contrat et qui enlèvent le caractère risqué de ces postes sensibles. Plus grave, la rareté des baisses de rémunération en réponse aux phases difficiles nourrit le sentiment que ces rémunérations ne répondent pas à des critères de performance.

    Il n’est pas rare de voir la rémunération des dirigeants anglo-saxons s’effondrer les mauvaises années, contrairement à la France où la hausse reste la règle même en période troublée. “

    “Finalement, le lien de proximité entre les dirigeants des grands groupes et le monde politique et de la haute administration contribue à bloquer la modernisation de notre pays. Les victimes sont nos TPE et PME qui ne parviennent pas à grandir, engluées dans des contraintes administratives et fiscales trop nombreuses et complexes, en changement constant.”

    “Et que nos dirigeants politiques, eux, se tournent bien davantage sur les petites entreprises à fort potentiel pour comprendre pourquoi elles ont été sacrifiées sur l’autel de nos fleurons industriels ces dernières décennies.”

    Il est sain que les actionnaires cautionnent la politique de rémunération de celle ou celui qui va conduire la stratégie de l’entreprise dans laquelle ils ont investi leurs économies.”