Marina Aubert

Senior Data Consultant

Category: Strategy

  • Mon output du Sommet Entreprise 2.0 ‘2012 à Paris

    J’étais ces 7 et 8 février à l’édition 2012 du “Enterprise 2.0 Summit” à Paris, invitée en tant qu’ambassadrice pour la Belgique.

    “Entreprise 2.0” pour le développement de l’entreprise vers une fonctionnement interne collaboratif, inspiré de l’interaction générée par les réseaux sociaux.
    [Si le sujet vous intéresse, vous pourriez être intéressé par l’initiative lancée en 2010 par une poignée de passionnés ”Entreprise collaborative”]

    Je n’aime pas la mention “2.0”. Ce terme issu du monde informatique n’est pas adapté à l’évolution chaotique des outils web: si 2.0 veut dire collaboratif, alors Wikipedia existait déjà en 2001! Mais puisque c’est le terme marketing à la mode, je comprends que les plus novices puissent facilement se l’approprier…

    NB: Les mindmaps que j’ai créés ici ne reprennent pas tous stricto sensus le contenu des présentations décrites, mais peuvent être mes synthèses des sujets abordés, à partir de ces sources, d’autres, et de mes réflexions personnelles.

    Jour 1

    • Pour la keynote “Understanding the Social Business Excellence”, Rawn Shah d’IBM nous a proposé une méthode pertinente d’implémentation d’un système d’information collaboratif interne, insistant sur le fait que les branches de l’entreprise aspiraient chacune à un output différent.

      mindmap Business at the speed of expertise (to come)

      Sa présentation était issue de leur programme “Business at the speed of expertise”.
      J’ai particulièrement apprécié l’approche nuancée et flexible de son modèle.

    • Lors du workshop “Designing the Social Workplace”, avec notamment Frédéric Williquet (SDWorx) et Jane McConnell (NetStrategy), les intervenants nous ont décrit leur vision des conditions d’adoption d’un environnement de travail social.



      Frédéric a comme toujours apporté des idées nouvelles, enthousiasmantes, en reprenant l’exemple hollandais du mouvement “The future of work”, que SDWorx essaie de promouvoir en Belgique.
      Jane venant du monde de l’intranet
      , son discours et ses chiffres étaient intéressants, mais révélaient surtout le chemin encore à parcourir pour fluidifier et flexibiliser les systèmes d’information interne.

      [la présentation de Jane McConnell

    • Comme à Francfort, Richard Collin, notamment professeur à l’Ecole de Management de Grenoble, a développé un discours extrêmement pertinent et très visionnaire sur l’adoption du collaboratif. Lors de sa keynote “In the Road to the Model of the Social Enterprise”, il a rappelé qu’un tel changement prendrait 30 ans ; nous en sommes déjà à la moitié du chemin!



      [la présentation de Richard Collin]

    Jour 2

    • Pour le workshop “Models for Social Business Transformation”, j’étais impatiente d’entendre Nicolas Rolland de Danone sur les développements collaboratifs de la marque. En effet, depuis plusieurs années je suis intriguée par l’initiative DanoneCommunities. Il s’avère donc que bien que Danone ait ouvert son modèle collaboratif interne au niveau mondial depuis 2008, DanoneCommunities est un projet de communication externe uniquement ; je suis déçue…

    • Alexander Richter nous a exposé les résultats de ses études lors du workshop “Defining Social Business Analytics”.



      J’ai particulièrement apprécié les schémas d’analyse proposés par Alexander. Il est bien possible que je m’en inspire pour mon travail de consultance.

      [la présentation d’Alexander Richter

    Conclusion

    Je retire surtout de ces rencontres que les cas exposés étaient de qualités inégales résultent du fait que nous en sommes encore dans l’exploration de ces pratiques. Nous assistons à la formation d’un nouveau monde, et il est inéluctable que les approches affichent des niveaux d’analyse hétérogènes. C’est pour cela je pense, que les discussions informelles nous ont permis d’en apprendre autant, voire plus, que les présentations plénières.

    Je reprendrai dans un second post les données essentielles à retenir de ce sommet.

  • Enterprise 2.0 Payoffs: Sales, Innovation, Knowledge Sharing

    More than 60% of firms who did invest in collaborative frameworks achieved big gains in knowledge sharing and communication accuracy between marketing and sales.”

    Be one of these 60%. Join us for the Enterprise 2.0 Summit, next 7-8 February in Paris!
    -10% discount with special code e20ambassadorma

  • Transform Your Employees into Passionate Advocates

    In short, we should earn our employees’ passionate advocacy for the company’s mission and success by helping them earn the passionate advocacy of customers. (…)

    1. True ownership by line managers.
    2. Simpler measurement.
    3. Direct feedback from customers.

    (…)

    Loyal, passionate employees bring a company as much benefit as loyal, passionate customers. They stay longer, work harder, work more creatively, and find ways to go the extra mile. They bring you more great employees. And that spreads even more happiness — happiness for employees, for customers, and for shareholders.”

  • Piracy is part of the digital ecosystem

    The sue-them-untill-they-die approach is mostly a US-centric one. It will never yield great results (aside from huge legal fees) due to the decentralized nature of the internet (there is no central servers for BitTorrent) and to the tolerance in countries in harboring cyberlockers.”

    The choice between pirated and legit content is a combination of ease-of-use, pricing and availability on a given market. For contents such as music, TV series or movies, services like Netflix, iTunes or even BBC iPlayer go in the right direction. But one key obstacle remains: the balkanized internet (see a previous Monday Note Balkanizing the Web), i.e. the country zoning system. By slicing the global audience in regional markets, both the industry (Apple for instance) and the local governments neglect a key fact: today’s digital audience is getting increasingly multilingual or at least more eager to consume contents in English as they are released. Today we have entertainment products, carefully designed to fit a global audience, waiting months before becoming available on the global market. As long as this absurdity remains, piracy will flourish. As for the price, it has to match the ARPU generated by an advertising-supported broadcast. For that matter, I doubt a TV viewer of the Breaking Bad series comes close to yield an advertising revenue that matches the $34.99 Apple is asking for the purchase of the entire season IV. Maintaining such gap also fuels piracy.”

  • 7-8 février 2012: Entreprise 2.0 Summit à Paris

    Media Partners Entreprise 2.0 SummitJ’ai eu l’honneur d’avoir été invitée à devenir Ambassadrice pour le Sommet de l’Entreprise 2.0 début février à Paris.

    Avec plusieurs compagnons de notre groupe de travail Entreprise Collaborative, nous nous étions rencontrés fin 2010 à Francfort pour la deuxième édition de cet événement. J’en avais d’ailleurs tiré mes conclusions .

    Je m’apprête à réserver train et hôtel, donc si vous voulez covoyager, n’hésitez pas à prendre contact! J’ai même le privilège de pouvoir vous communiquer des codes de réduction 🙂

    Le programme est ici

  • UBS: un établissement publique sauvé, une monnaie préservée et un gain financier pour le contribuable

    ” Après avoir volé au secours du célèbre établissement de crédit USB en 2008 en signant un très gros chèque, la Confédération helvétique vient de gagner sur tous les tableaux:

    • un établissement financier sauvé du naufrage grâce à une bad bank publique,
    • une monnaie préservée
    • et, au bout du compte, un gain financier pour le contribuable.

    Trois ans après sa mise en place, la banque poubelle d’UBS, pudiquement baptisée StabFund, laisse espérer une plus-value potentielle pour les citoyens helvètes de 4 milliards de francs suisses (3,2 milliards d’euros) sur la foi des calculs réalisés par la Banque nationale suisse et le professeur d’économie genevois Cédric Tille. (…)

    Dans la précipitation du sauvetage, les autorités suisses gardent leur sang-froid et préparent le coup d’après. Un modèle du genre, à mi-chemin entre le deal d’un grand banquier genevois et le contrat social du non moins Genevois Jean-Jacques Rousseau.

    Une prise de participation rapidement rentable

    La Suisse consent d’abord à prendre 10% du capital d’UBS pour apporter de l’argent frais. En pleine tourmente boursière, l’Etat s’introduit dans la banque à prix d’ami et revendra sa participation dix mois plus tard, avec 20% de gain à la clé.

    Ensuite et surtout, la banque centrale de la confédération accepte, par l’entremise du StabFund, de racheter à UBS ses 40 milliards de dollars d’actifs toxiques. Mais en échange , ladite banque sauvée des eaux doit mettre une partie de son capital au pot de la bad bank. Les autorités suisses partagent ainsi le risque de mauvaise fortune avec UBS.

    L’Etat privatise les pertes et nationalise les gains

    Reste la partie la plus difficile à jouer pour la bad bank, à savoir la liquidation du portefeuille farci de crédits hypothécaires douteux, de produits dérivés abscons et d’étrangetés financières. (…)

     ” Nous avons racheté les actifs au prix le plus bas proposé par les différentes estimations, mais nous avons surtout obtenu que les premières pertes soient absorbées en priorité par la Banque UBS “, explique Vincent Crettol [ndlr: directeur adjoint du StabFund pour le compte de la très rigoureuse banque centrale]. Un coup de maître: comme la bad bank fait ses débuts dans un contexte financier déplorable, elle cède en 2009 ses piles de mauvais crédits avec des moins-values… absorbées par la participation d’UBS. Ensuite, à la faveur d’une accalmie sur les marchés, le StabFund vend plus cher et engrange des gains (1,7 milliard de dollars en 2010)… pour le compte cette fois de la Banque nationale suisse en priorité. Au pays du grand capital, l’Etat privatise donc les pertes et nationalise les gains. (…)

     ” Les politiques helvétiques se montrèrent inflexibles avec leurs banquiers au début du montage, puis les laissèrent tranquilles pour liquider les actifs. (…)

    Un portefeuille public géré par des traders

    En effet, propriété officielle de la Banque nationale suisse, le portefeuille de la bad bank n’est pas entre les mains de quelques hauts fonctionnaires fédéraux, mais dans celles des traders d’UBS à New-York. Ironie de l’histoire, les imprudents concepteurs de ces portefeuilles nauséabonds doivent aujourd’hui patauger dans les remugles pour les liquider. (…) ” C’est une question de logique. Après tout, ce sont eux qui connaissent le mieux leurs produits “, explique Vincent Crettol. Pour donner à ces “traders publics” du coeur à l’ouvrage, il serait prévu de leur verser des bonus indexés sur leurs performances soit, sur la réparation de leur propre erreur. “

    1,4 plus values + 0,9 d’intérêts + 2,2 valorisation = 4,5 milliards de dollars

  • Besoin de capitaux? Quelques nouveaux fonds…

    A consulter aussi:

    • Semaphore: un service des CCI proposant via un moteur de recherche l’accès à 5000 dispositifs d’accompagnement européens, nationaux et locaux
    • Aides-entreprises: fonds documentaire complet développé par l’Institut Supérieur des Métiers, sur les aides et subventions auxquelles vous pouvez prétendre.
    • Financement-TPE-PME: informations sur les différentes aides auxquelles vous pouvez prétendre suivant votre situation, et sur les solutions alternatives de financement, développé par le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables.
    • France Angels: la fédération des réseaux de business angels.
    • “The future of marketing – understanding value co-creation”

      ” it is important to understand that in order for a customer to be able to create value for himself the customer needs a whole lot more than just your product or service.”
      “Unfortunately most companies consider their jobs done when the product or service is sold. “

      “in today’s hyper-connected world is the way customers “hire” other customer’s expertise to be able to get their jobs done”

      “This is what value co-creation is all about: understanding that there is more to creating value than what your company provides. “

      Read it all!

      Source: The future of marketing – understanding value co-creation

    • Comment multiplier rapidement le nombre de tiers-lieux

      “La manière d’encourager un développement rapide des tiers-lieux est d’aider ces porteurs de projets dans leur démarche et de faciliter leur recherche de locaux où s’installer. Selon l’implantation, cette assistance peut être : d’aider les exploitants pour leur implantation (trouver un lieu raccordé en très haut débit)un apport en financement dans zones plus rurales (aménagement territorial)(…)Pour être viable, un télécentre doit être multiservcies et être aussi un EPN bénévole, une galerie photo et peinture, un lieu pour la e-administration (expérimentation « Plus de services au public »).

      ”Dans les commentaires:

      “De coworkers (en rêve !), ils deviendront de simples utilisateurs (clients) de salles prétendant être des tiers-lieux.”
      “Justement, les coworkers échappent à la règle du « lieu d’abord ». Ils sont les seuls à penser au groupe de co-travailleurs avant de penser au lieu.Tout simplement parce que l’affectio sociatis, le goût et la volonté de travailler ensemble, précède la recherche d’un cadre de travail.Je suis bien d’accord, si on parle seulement immobilier et consommation de services cela ne fonctionne pas.”

      Source: Comment multiplier rapidement le nombre de tiers-lieux – Article #4 Barcamp Activity Caen