Je reste sidérée par l’esclavagisme dans lequel politiques et syndicats aspirent à joyeusement s’aliéner.
Contrôler à tous prix
En France, les machines à lois que sont gouvernement et Assemblée Nationale complexifient toujours plus les charges administratives des entreprises, et ce souvent à des fins de “contrôle”.
Résultat: dépôts de bilan et détresse pour les petits entrepreneurs, alors que les grands groupes dépassent la taille critique leur permettant, par économies d’échelle, de gérer ces demandes.
On se retrouve au final avec un Etat soumis aux desideratas de ces grands groupes au poids social bien trop imposant. Et pour le coup, à un Etat au contrôle amoindri!
Cette politique de dédain des TPE-PME se cristallise par les faillites causées par les grands groupes mauvais payeurs (cf. leur lettre ouverte), et contamine jusqu’aux grandes administrations publiques qui pillent les jeunes pousses innovantes et prometteuses (la Caisse des dépôts et consignations vs WebcastStory).
Créer de l’emploi à tous prix
En Belgique, cette complexité administrative a été en partie simplifiée (mais chèrement) par la création des secrétariats sociaux, qui soulagent en partie les petits employeurs. Mais l’Etat aide financièrement les grands groupes à s’installer sur le territoire nationale, manifestement à des fins électoralistes.
Malheureusement plusieurs conséquences néfastes apparaissent alors sur le long terme:
- une réelle dépendance sociale aux décisions prises par des financiers non liés à ce territoire,
- des scandales financiers en cascade, car les grands groupes arrivent à payer bien moins d’impôts que les TPE-PME.
La guerre économique à laquelle nous assistons actuellement attise la suspicion fiscale entre salariés et entreprises.
Combiner contrôle et emplois?
Plus les entreprises sont grosses, plus les syndicats doivent taper fort pour se faire entendre, et plus on renforce le cycle de violence. Qui y gagne à votre avis? Et qui perd tout, à la fin de l’histoire?
A contrario, l’implication des employés des PME/TPE est bien plus grande, et donc l’absentéisme et les maladies professionnelles bien moins répandus… d’où des coûts bien moindres pour les soins de santé, mais aussi pour les services de protection des travailleurs (et donc les syndicats…).
Ma conclusion: au lieu de ne jurer que par les grands groupes, essayez plutôt de faciliter les conditions de développement pour les entrepreneurs locaux… à taille humaine!