Marina Aubert

Senior Data Consultant

Tag: FR

  • Piracy is part of the digital ecosystem

    The sue-them-untill-they-die approach is mostly a US-centric one. It will never yield great results (aside from huge legal fees) due to the decentralized nature of the internet (there is no central servers for BitTorrent) and to the tolerance in countries in harboring cyberlockers.”

    The choice between pirated and legit content is a combination of ease-of-use, pricing and availability on a given market. For contents such as music, TV series or movies, services like Netflix, iTunes or even BBC iPlayer go in the right direction. But one key obstacle remains: the balkanized internet (see a previous Monday Note Balkanizing the Web), i.e. the country zoning system. By slicing the global audience in regional markets, both the industry (Apple for instance) and the local governments neglect a key fact: today’s digital audience is getting increasingly multilingual or at least more eager to consume contents in English as they are released. Today we have entertainment products, carefully designed to fit a global audience, waiting months before becoming available on the global market. As long as this absurdity remains, piracy will flourish. As for the price, it has to match the ARPU generated by an advertising-supported broadcast. For that matter, I doubt a TV viewer of the Breaking Bad series comes close to yield an advertising revenue that matches the $34.99 Apple is asking for the purchase of the entire season IV. Maintaining such gap also fuels piracy.”

  • 14/02/12 Manager ou animer à distance ? à Lille (ou à distance!)

    Mon correspondant Xavier de Mazenod m’a fait part de l’organisation d’un événement qui pourrait s’avérer très intéressant: un Barcamp sur le management à distance, ce 14 février à Lille.

    Evidemment, en bonne conscience professionnelle, il sera aussi possible d’y participer à distance!

    Il faut dire que Xavier, le télétravail c’est son dada. J’en profite d’ailleurs pour faire la promotion de son blog communautaire: ZeVillage.net, une mine d’informations et de réflexions pour ceux qui s’intéressent au sujet de la délocalisation vers la campagne, à temps plein ou à temps partagé.

  • La communication interne jugée déconnectée de la réalité de l’entreprise

    L’enquête révèle en effet que la communication qui vient d’en haut apparaît loin des préoccupations des salariés et déconnectée de la réalité du terrain. Ainsi, seuls 41 % des salariés non-managers déclarent que l’entreprise répond à leurs préoccupations (contre 76 % des managers). Et seule la moitié des salariés fait confiance à sa direction (communication, RH ou générale) pour l’informer, alors qu’ils sont 82 % à faire confiance à leurs collègues.”

    Une histoire de structures trop grandes?

  • 7-8 février 2012: Entreprise 2.0 Summit à Paris

    Media Partners Entreprise 2.0 SummitJ’ai eu l’honneur d’avoir été invitée à devenir Ambassadrice pour le Sommet de l’Entreprise 2.0 début février à Paris.

    Avec plusieurs compagnons de notre groupe de travail Entreprise Collaborative, nous nous étions rencontrés fin 2010 à Francfort pour la deuxième édition de cet événement. J’en avais d’ailleurs tiré mes conclusions .

    Je m’apprête à réserver train et hôtel, donc si vous voulez covoyager, n’hésitez pas à prendre contact! J’ai même le privilège de pouvoir vous communiquer des codes de réduction 🙂

    Le programme est ici

  • UBS: un établissement publique sauvé, une monnaie préservée et un gain financier pour le contribuable

    ” Après avoir volé au secours du célèbre établissement de crédit USB en 2008 en signant un très gros chèque, la Confédération helvétique vient de gagner sur tous les tableaux:

    • un établissement financier sauvé du naufrage grâce à une bad bank publique,
    • une monnaie préservée
    • et, au bout du compte, un gain financier pour le contribuable.

    Trois ans après sa mise en place, la banque poubelle d’UBS, pudiquement baptisée StabFund, laisse espérer une plus-value potentielle pour les citoyens helvètes de 4 milliards de francs suisses (3,2 milliards d’euros) sur la foi des calculs réalisés par la Banque nationale suisse et le professeur d’économie genevois Cédric Tille. (…)

    Dans la précipitation du sauvetage, les autorités suisses gardent leur sang-froid et préparent le coup d’après. Un modèle du genre, à mi-chemin entre le deal d’un grand banquier genevois et le contrat social du non moins Genevois Jean-Jacques Rousseau.

    Une prise de participation rapidement rentable

    La Suisse consent d’abord à prendre 10% du capital d’UBS pour apporter de l’argent frais. En pleine tourmente boursière, l’Etat s’introduit dans la banque à prix d’ami et revendra sa participation dix mois plus tard, avec 20% de gain à la clé.

    Ensuite et surtout, la banque centrale de la confédération accepte, par l’entremise du StabFund, de racheter à UBS ses 40 milliards de dollars d’actifs toxiques. Mais en échange , ladite banque sauvée des eaux doit mettre une partie de son capital au pot de la bad bank. Les autorités suisses partagent ainsi le risque de mauvaise fortune avec UBS.

    L’Etat privatise les pertes et nationalise les gains

    Reste la partie la plus difficile à jouer pour la bad bank, à savoir la liquidation du portefeuille farci de crédits hypothécaires douteux, de produits dérivés abscons et d’étrangetés financières. (…)

     ” Nous avons racheté les actifs au prix le plus bas proposé par les différentes estimations, mais nous avons surtout obtenu que les premières pertes soient absorbées en priorité par la Banque UBS “, explique Vincent Crettol [ndlr: directeur adjoint du StabFund pour le compte de la très rigoureuse banque centrale]. Un coup de maître: comme la bad bank fait ses débuts dans un contexte financier déplorable, elle cède en 2009 ses piles de mauvais crédits avec des moins-values… absorbées par la participation d’UBS. Ensuite, à la faveur d’une accalmie sur les marchés, le StabFund vend plus cher et engrange des gains (1,7 milliard de dollars en 2010)… pour le compte cette fois de la Banque nationale suisse en priorité. Au pays du grand capital, l’Etat privatise donc les pertes et nationalise les gains. (…)

     ” Les politiques helvétiques se montrèrent inflexibles avec leurs banquiers au début du montage, puis les laissèrent tranquilles pour liquider les actifs. (…)

    Un portefeuille public géré par des traders

    En effet, propriété officielle de la Banque nationale suisse, le portefeuille de la bad bank n’est pas entre les mains de quelques hauts fonctionnaires fédéraux, mais dans celles des traders d’UBS à New-York. Ironie de l’histoire, les imprudents concepteurs de ces portefeuilles nauséabonds doivent aujourd’hui patauger dans les remugles pour les liquider. (…) ” C’est une question de logique. Après tout, ce sont eux qui connaissent le mieux leurs produits “, explique Vincent Crettol. Pour donner à ces “traders publics” du coeur à l’ouvrage, il serait prévu de leur verser des bonus indexés sur leurs performances soit, sur la réparation de leur propre erreur. “

    1,4 plus values + 0,9 d’intérêts + 2,2 valorisation = 4,5 milliards de dollars

  • Le modèle français doit être refondé

    “A défaut d’un modèle introuvable – car chaque pays ne peut se réformer qu’en tenant compte de son histoire, de sa géographie, de ses structures et de ses atouts -, quelques principes émergent:

    • la nécessité de définir une stratégie de long terme;
    • la mobilisation des forces vives de la nation;
    • la supériorité des thérapies de choc sur les mesures graduelles.

    La priorité doit donc aller à la conversion du modèle de croissance à crédit à travers la réhabilitation de la production, du travail, de l’investissement et de l’innovation. L’urgence va à la reconstitution d’un appareil productif compétitif dans la mondialisation, ce qui implique un effort conjoint sur les coûts et sur la productivité à long terme.

    L’impératif de production va de pair avec la remise sous contrôle des finances publiques. La France doit assumer une stratégie de rigueur qui articule une forte baisse des dépenses publiques, leur réorientation vers l’investissement (justice notamment), enfin, une hausse modérée des impôts acquittés par les ménages. L’effort porte sur 100 à 120 milliards d’euros d’ici à 2016; il doit être effectué à hauteur de 80% par des baisses de dépenses, et à hauteur de 20% par des privatisations.

    La lutte contre le chômage permanent constitue le troisième levier. L’urgence commande de mettre un terme à l’envolée des coûts du travail. D’où la maîtrise des dépenses de protection sociale et le basculement d’une partie de leur financement vers la fiscalité – notamment via le relèvement de la CSG et l’élargissement de son assiette aux pensions de retraite.”

  • Dix ans sans patron et l’usine tourne toujours

    COOPERATIVE. Si Ghelco fonctionne à 40% de sa capacité, ses travailleurs touchent trois fois le salaire minimal argentin.

    Dans un hangar du Sud de Buenos Aires, une cinquantaine d’ouvriers en uniforme s’agitent autour d’immenses machines pour confectionner pâtes de chocolat, crèmes chantilly et autres produits sucrés destinés aux glaciers et pâtissiers. A première vue, une usine assez traditionnelle. Mais ici, point de contremaître, pas d’homme en costume gris donnant des ordres, encore moins d’actionnaires.

    ” A Ghelco, toutes les décisions sont votées par les ouvriers à la majorité “, explique Daniel Lopez, 41 ans, machiniste et président de cette coopérative. Comme plus de 200 entreprises argentines, Ghelco a été récupérée par ses employés après la grande crise de 2001. Des entreprises employant près de 10 000 personnes qui, dix ans plus tard, continuent de fonctionner. A l’époque, la situation de Ghelco est pourtant aussi critique que celle du pays. Mal gérée, la société est fortement endettée et multiplie les plans de rigueur. En décembre, les salaires sont divisés par deux. C’est l’explosion. Les manifestations s’enchaînent dans l’usine comme dans tout le pays. En janvier 2002, le pays se déclare en défaut de paiement. Quelques semaines plus tard, Ghelco annonce sa faillite…

    ” C’était ça ou faire les poubelles”

    ” Quand nous sommes allés voir le juge pour demander de reprendre la fabrique, il nous a ri au nez “, se rappelle Daniel. ” Des personnes très qualifiées ont échoué, et vous pensez réussir? ” s’entendent-ils répondre. Mais les Ghelco s’accrochent. ” Il n’y avait plus de travail dans le pays. C’était ça ou faire les poubelles “, explique José Guglielmero, 54 ans. Pendant six mois, les ouvriers campent donc devant l’usine, la faim au ventre, empêchant les anciens patrons d’emporter les machines.

    ” Le plus dur, changer de mentalité “

    En juin 2002, victoire: ils obtiennent le droit de louer les locaux. Plusieurs lois favorables aux travailleurs leur permettront par la suite de racheter l’usine, avec un crédit de vingt ans consenti par le gouvernement. En misant sur la qualité et en travaillant au départ jusqu’à seize heures par jour, ils reconquièrent des clients. Résultat: aujourd’hui, chaque travailleur de Ghelco touche 800 euros par mois, trois fois le salaire minimal argentin. Daniel a même pu s’acheter une petite maison.

     Certes, tout n’est pas rose dans ce temple du sucre. ” Au début, prendre des décisions en groupe était un casse-tête, reconnaît José. Le plus dur est de changer de mentalité. Certaines attendent toujours d’être contrôlés pour travailler. ” Et Daniel ajoute: ” Nous manquons aussi de connaissances en marketing pour augmenter nos ventes. ” L’usine ne marche qu’à 40% de sa capacité et peine à économiser pour rembourser sa dette.

     Pourtant, les ouvriers ne regrettent pas. ” J’étais en dépression. Avoir des responsabilités m’a ressuscité “, confie Daniel. En Argentine, la croissance est d’ailleurs de retour, le taux de chômage a été ramené à 7%, mais des ouvriers choisissent encore régulièrement de récupérer leur usine en faillite, par attachement ou simplement pour vivre sans patron.

    Alice Pouyat, à Buenos Aires

  • Besoin de capitaux? Quelques nouveaux fonds…

    A consulter aussi:

    • Semaphore: un service des CCI proposant via un moteur de recherche l’accès à 5000 dispositifs d’accompagnement européens, nationaux et locaux
    • Aides-entreprises: fonds documentaire complet développé par l’Institut Supérieur des Métiers, sur les aides et subventions auxquelles vous pouvez prétendre.
    • Financement-TPE-PME: informations sur les différentes aides auxquelles vous pouvez prétendre suivant votre situation, et sur les solutions alternatives de financement, développé par le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables.
    • France Angels: la fédération des réseaux de business angels.
    • 61 % des hommes sont convaincus que la situation des femmes s’est améliorée depuis deux ans, mais seulement 30 % des femmes partagent leur avis

      “Et comme d’habitude, des candidatures de femmes avaient été écartées par ces messieurs pensant qu’elles n’en avaient pas envie… tout occupés qu’ils sont à se persuader que leur rôle de mère de famille doit primer sur leur implication dans la marche du monde. Poser la question aux intéressées ? Ils n’y avaient manifestement pas pensé.”

      Source: http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/entreprendre-articles-section/entreprendre/1565-direction-entreprise-elles-disent-oui-ils-entendent-non

    • Des propositions concrètes pour promouvoir l’envie d’entreprendre

      Les cinq actions à mettre en place pour promouvoir l’entrepreneuriat

      1. Encourager la dynamique entrepreneuriale en mesurant la création d’emplois générés par les PME.
      2. Promouvoir les entrepreneurs en les rendant davantage visibles via une émission télévisée pour montrer que l’entrepreneuriat est aussi un parcours professionnel.
      3. Soutenir les jeunes entrepreneurs grâce à un système de mentorat.
      4. Enseigner le métier d’entrepreneur depuis l’école primaire jusqu’aux études supérieures.
      5. Soutenir l’innovation comme levier à la création d’entreprise et donc d’emplois, et mettre en oeuvre un programme d’accompagnement des PME à la mise sur le marché des innovations. ”

      Source: Des propositions concrètes pour promouvoir l’envie d’entreprendre