Marina Aubert

Senior Data Consultant

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  • A la recherche de l’Excellence et collaboratif: confirmation

    fredericwilliquet:

    “If you’re saying that people are important, that businesses are inherently social systems and that social dynamics matter for performance, your insight is about 80 years old. If you’re saying that businesses would be better served by becoming more social, you’re once again decades behind the frontier. Same thing if you’re advocating that leaders be more open and attuned to the cultures and conversations of their organizations and customers. Ditto with emphasizing people, process, and technology. Maybe it’s important to say these things once again and maybe it’s not, but no one should pretend that it’s novel. What is novel is the digital toolkit available to help businesses and their leaders become more social, more open, more Theory Y, more Model 2, etc. In the 2.0 Era, these tools experienced a quantum leap forward, not an incremental improvement. Because business is so social, this quantum leap is a big deal. So the movement is, in no small part, about the technology. These are the central points of my work on Enterprise 2.0, which has been conveyed in articles, my book, and this blog.”

    — Andrew McAfee ‘Social Business’ is Past Retirement Age

  • “Le Prix de l’Excellence”

    Je suis actuellement en train de lire “Le Prix de l’Excellence”. Cet ouvrage, trùs dense, est l’oeuvre de deux consultants d’un des Big Four, Thomas Peters et Robert Waterman.

    Leur approche est particuliĂšrement intĂ©ressante, car elle retrace l’histoire du management depuis le milieu du XIXe siĂšcle.

    Pourtant, tel n’était pas leur objectif initial.

    En marge de leur consultance quotidienne, les auteurs ont voulu savoir comment les choses se passaient dans les entreprises “performantes”: les innovantes, celles qui donnent envie de travailler pour elles, celles qui parviennent à faire plus avec moins.

    Il faut ici prĂ©ciser un point important pour l’interprĂ©tation de cette lecture: le livre a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© fin des annĂ©es 1970, donc bien loin des outils du web collaboratif que nous connaissons aujourd’hui.

     

    Alors, se demandent-ils, quelles sont les recettes de haute performance de ces entreprises?

     

    D’observation gĂ©nĂ©rale, les managers appliquent les mĂ©thodes de management qu’ils ont apprises Ă  l’école.

    Donc un manager diplĂŽmĂ© en 1930 appliquera, lorsqu’il atteindra un nouveau de responsabilitĂ© suffisante, soit en 1960, des mĂ©thodes de 1930. De la mĂȘme maniĂšre, il appliquera les mĂ©thodes de 1940 en 1970, celles de 1950 en 1980, celles de 1960 en 1990, celles de 1970 en 2000
 Processus que j’ai pu moi-mĂȘme pu constater avec la rĂ©organisation en matrice d’un grand industriel français dĂ©but 2000, alors que cette thĂ©orie avait Ă©tĂ© reconnue comme ineffective dĂšs la fin des annĂ©es 1970!

    Vous comprendrez donc, que l’utilisation efficace du web collaboratif arrivera dans les entreprises en 2030
 Amusant, je retombe sur le calcul de Richard Collin 😉

     

    D’observation gĂ©nĂ©rale donc, les entreprises performantes n’appliquent PAS les modĂšles qu’ils ont appris Ă  l’école. Mais quelles recettes appliquent-elles donc?

    RĂ©ponse: aucune! Elles font preuve de bon sens et s’appliquent Ă  tout mettre en oeuvre pour atteindre leurs objectifs.

     

    Mais attention, c’est lĂ  que tout ça devient intĂ©ressant: les entreprises performantes ne veulent pas atteindre des objectifs chiffrĂ©s, mais des objectifs de performances UTILES.

    Les travailleurs sont placĂ©s au coeur des objectifs d’amĂ©lioration.

     

    Pour cela:

    • elles reconnaissent par des gestes concrets l’investissement des travailleurs, comme par exemple en offrant un autonomie responsabilisĂ©e aux Ă©quipes;
    • elles Ă©coutent et mettent en place les suggestions de la base (bottom-up);
    • elles impliquent les Ă©quipes dans la recherche de solutions de survie d’une unitĂ© mise en difficultĂ©;
    • elles encouragent le dĂ©veloppement la collaboration inter-silo, via la mise en place de nombreux espaces de discussion (non virtuels!)


     

     

     

    Frédéric Williquet sera content: le travail de DRH en tant que communicant interne prend ici tout son sens.

    Jean-Yves Huwart sera content: son travail de valorisation des processus d’innovation est ici totalement reconnu!

    
 poursuivons la lecture


  • 27-28/10/2010 Entreprise 2.0 Summit – Francfort #e20s

    C’est dans le cadre de notre groupe de travail Wallonie Collaborative que j’ai pu participer au Sommet de l’Entreprise 2.0 à Francfort.

    Xavier Bartholomé, David, Jean-Yves Huwart, Anthony Poncier, Bertrand Duperrin, Franck

    J’ai pu covoiturer une partie du trajet (4h de route!) avec Xavier BartholomĂ©, Ă  l’initiative du groupe de travail et ambassadeur de l’évĂ©nement. Sur place, nous avons retrouvĂ© FrĂ©dĂ©ric Williquet et Jean-Yves Huwart.

    Mindmaps des interventions

    Je ne dĂ©crirai pas ici l’ensemble des interventions, qui furent nombreuses et pas toujours trĂšs heureuses. En pleine pĂ©riode d’adaptation aux nouveaux usages offerts par les tablettes tactiles (l’iPad, en l’occurrence), j’ai créé les mindmaps des prĂ©sentations qui m’ont paru les plus enrichissantes.

    Mes conclusions

    Participer Ă  cet Ă©vĂšnement m’a particuliĂšrement aidĂ©e Ă  repositionner ma sociĂ©tĂ© par rapport Ă  ces thĂ©matiques. La rencontre avec Anthony Poncier et Bertrand Duperrin, experts parisiens de l’entreprise 2.0, m’a permis de mieux qualifier le potentiel 2.0 des entreprises wallonnes.

    En rĂ©flexion avec Xavier BartholomĂ©, je me suis ainsi rendue compte que le passage au management 2.0 est difficile d’accĂšs pour les PME : le nez sur le guidon, repenser leur mode de fonctionnement demande Ă©normĂ©ment d’énergie, que les dirigeants de PME ne peuvent souvent pas se permettre de dĂ©penser
 Ă  moins que ce management 2.0 soit progressivement insĂ©rĂ© dans le mode de croissance de l’entreprise, idĂ©alement dĂšs le dĂ©but de son expansion.

    ConseillĂšre de la communication web des entreprises, je sais que ce qui se passe Ă  l’intĂ©rieur, se ressent Ă  l’extĂ©rieur. (Oui, comme le bifidus). Je sais donc que le bon fonctionnement communicationnel interne ne peut qu’ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour l’image extĂ©rieure !

    DSI - CIOMais apparemment, les responsables communication (ou RH) n’ont pas assez de poids dans l’entreprise pour provoquer la dĂ©cision de tels changements (FrĂ©dĂ©ric Williquet ne le contestera pas). Anthony Poncier m’a en effet indiquĂ© rĂ©pondre systĂ©matiquement aux demandes de DSI, Directeurs de SystĂšmes d’Information, soit les CIO
 poste qui n’existe pas dans les PME belges (Ă  ma connaissance).

    Pour l’esprit: les interviews de Jean-Yves Huwart en marge de l’évĂ©nement

    Pour le fun: quelques photos de l’entreprise 2.0 sociale 😉

    // EDIT: 2 slideshares ajoutées