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A la recherche de l’Excellence et collaboratif: confirmation
âIf youâre saying that people are important, that businesses are inherently social systems and that social dynamics matter for performance, your insight is about 80 years old. If youâre saying that businesses would be better served by becoming more social, youâre once again decades behind the frontier. Same thing if youâre advocating that leaders be more open and attuned to the cultures and conversations of their organizations and customers. Ditto with emphasizing people, process, and technology. Maybe itâs important to say these things once again and maybe itâs not, but no one should pretend that itâs novel. What is novel is the digital toolkit available to help businesses and their leaders become more social, more open, more Theory Y, more Model 2, etc. In the 2.0 Era, these tools experienced a quantum leap forward, not an incremental improvement. Because business is so social, this quantum leap is a big deal. So the movement is, in no small part, about the technology. These are the central points of my work on Enterprise 2.0, which has been conveyed in articles, my book, and this blog.â
â Andrew McAfee âSocial Businessâ is Past Retirement Age
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“Le Prix de l’Excellence”
Je suis actuellement en train de lire âLe Prix de lâExcellenceâ. Cet ouvrage, trĂšs dense, est lâoeuvre de deux consultants dâun des Big Four, Thomas Peters et Robert Waterman.
Leur approche est particuliĂšrement intĂ©ressante, car elle retrace lâhistoire du management depuis le milieu du XIXe siĂšcle.
Pourtant, tel nâĂ©tait pas leur objectif initial.
En marge de leur consultance quotidienne, les auteurs ont voulu savoir comment les choses se passaient dans les entreprises âperformantesâ: les innovantes, celles qui donnent envie de travailler pour elles, celles qui parviennent Ă faire plus avec moins.
Il faut ici prĂ©ciser un point important pour lâinterprĂ©tation de cette lecture: le livre a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© fin des annĂ©es 1970, donc bien loin des outils du web collaboratif que nous connaissons aujourdâhui.
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Alors, se demandent-ils, quelles sont les recettes de haute performance de ces entreprises?
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Dâobservation gĂ©nĂ©rale, les managers appliquent les mĂ©thodes de management quâils ont apprises Ă lâĂ©cole.
Donc un manager diplĂŽmĂ© en 1930 appliquera, lorsquâil atteindra un nouveau de responsabilitĂ© suffisante, soit en 1960, des mĂ©thodes de 1930. De la mĂȘme maniĂšre, il appliquera les mĂ©thodes de 1940 en 1970, celles de 1950 en 1980, celles de 1960 en 1990, celles de 1970 en 2000⊠Processus que jâai pu moi-mĂȘme pu constater avec la rĂ©organisation en matrice dâun grand industriel français dĂ©but 2000, alors que cette thĂ©orie avait Ă©tĂ© reconnue comme ineffective dĂšs la fin des annĂ©es 1970!
Vous comprendrez donc, que lâutilisation efficace du web collaboratif arrivera dans les entreprises en 2030⊠Amusant, je retombe sur le calcul de Richard Collin đ
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Dâobservation gĂ©nĂ©rale donc, les entreprises performantes nâappliquent PAS les modĂšles quâils ont appris Ă lâĂ©cole. Mais quelles recettes appliquent-elles donc?
RĂ©ponse: aucune! Elles font preuve de bon sens et sâappliquent Ă tout mettre en oeuvre pour atteindre leurs objectifs.
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Mais attention, câest lĂ que tout ça devient intĂ©ressant: les entreprises performantes ne veulent pas atteindre des objectifs chiffrĂ©s, mais des objectifs de performances UTILES.
Les travailleurs sont placĂ©s au coeur des objectifs dâamĂ©lioration.
Pour cela:
- elles reconnaissent par des gestes concrets lâinvestissement des travailleurs, comme par exemple en offrant un autonomie responsabilisĂ©e aux Ă©quipes;
- elles écoutent et mettent en place les suggestions de la base (bottom-up);
- elles impliquent les Ă©quipes dans la recherche de solutions de survie dâune unitĂ© mise en difficultĂ©;
- elles encouragent le dĂ©veloppement la collaboration inter-silo, via la mise en place de nombreux espaces de discussion (non virtuels!)âŠ
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Frédéric Williquet sera content: le travail de DRH en tant que communicant interne prend ici tout son sens.
Jean-Yves Huwart sera content: son travail de valorisation des processus dâinnovation est ici totalement reconnu!
⊠poursuivons la lectureâŠ
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27-28/10/2010 Entreprise 2.0 Summit – Francfort #e20s
Câest dans le cadre de notre groupe de travail Wallonie Collaborative que jâai pu participer au Sommet de lâEntreprise 2.0 Ă Francfort.
Jâai pu covoiturer une partie du trajet (4h de route!) avec Xavier BartholomĂ©, Ă lâinitiative du groupe de travail et ambassadeur de lâĂ©vĂ©nement. Sur place, nous avons retrouvĂ© FrĂ©dĂ©ric Williquet et Jean-Yves Huwart.
Mindmaps des interventions
Je ne dĂ©crirai pas ici lâensemble des interventions, qui furent nombreuses et pas toujours trĂšs heureuses. En pleine pĂ©riode dâadaptation aux nouveaux usages offerts par les tablettes tactiles (lâiPad, en lâoccurrence), jâai créé les mindmaps des prĂ©sentations qui mâont paru les plus enrichissantes.
- Richard Collin: Manager 2.0 – Key Elements of Leadership Concepts in an Enterprise 2.0 [mindmap | slideshare]
- Cécile Demailly: Managing the Change towards Enterprise 2.0 [mindmap]
- Rob Howard:Â How to Build Sustainable Communities within the Enterprise
[mindmap | slideshare] - Luis Suarez: Exploring the Adoption Archetypes [mindmap]
Mes conclusions
Participer Ă cet Ă©vĂšnement mâa particuliĂšrement aidĂ©e Ă repositionner ma sociĂ©tĂ© par rapport Ă ces thĂ©matiques. La rencontre avec Anthony Poncier et Bertrand Duperrin, experts parisiens de lâentreprise 2.0, mâa permis de mieux qualifier le potentiel 2.0 des entreprises wallonnes.
En rĂ©flexion avec Xavier BartholomĂ©, je me suis ainsi rendue compte que le passage au management 2.0 est difficile dâaccĂšs pour les PME : le nez sur le guidon, repenser leur mode de fonctionnement demande Ă©normĂ©ment dâĂ©nergie, que les dirigeants de PME ne peuvent souvent pas se permettre de dĂ©penser⊠à moins que ce management 2.0 soit progressivement insĂ©rĂ© dans le mode de croissance de lâentreprise, idĂ©alement dĂšs le dĂ©but de son expansion.
ConseillĂšre de la communication web des entreprises, je sais que ce qui se passe Ă lâintĂ©rieur, se ressent Ă lâextĂ©rieur. (Oui, comme le bifidus). Je sais donc que le bon fonctionnement communicationnel interne ne peut quâĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour lâimage extĂ©rieure !
Mais apparemment, les responsables communication (ou RH) nâont pas assez de poids dans lâentreprise pour provoquer la dĂ©cision de tels changements (FrĂ©dĂ©ric Williquet ne le contestera pas). Anthony Poncier mâa en effet indiquĂ© rĂ©pondre systĂ©matiquement aux demandes de DSI, Directeurs de SystĂšmes dâInformation, soit les CIO⊠poste qui nâexiste pas dans les PME belges (Ă ma connaissance).
Pour lâesprit: les interviews de Jean-Yves Huwart en marge de lâĂ©vĂ©nement
Pour le fun: quelques photos de lâentreprise 2.0 sociale đ
// EDIT: 2 slideshares ajoutées