Via l’asbl e-criture en 2007, j’avais essayé d’apporter l’appui de nos expériences de créateurs de contenu en ligne aux organes de presse qui commençaient à s’inquiéter de l’opportunité de leur présence en ligne. A l’époque, la proposition de partage d’expérience avait été agressivement rejetée, par l’Association des Journalistes de Presse, par Le Soir en ligne.
Je donnais néanmoins plusieurs fois des journées de formation en “Journalismes en ligne” pour TechnofuturTIC, me heurtant à l’agressivité de journalistes qui tentaient désespérément de défendre leur steak.
Bref, j’avais laissé tombé: ils n’étaient pas prêts.
En 2010, Damien Van Achter, un ancien camarade de promo, reprend le flambeau, à sa sauce, de l’intérieur: il est à l’origine du développement de la stratégie numérique de la RTBF, puis utilise son expérience pour porter la bonne parole plus largement, dans les grands médias grâce à son engagement chez Owni, puis via la formule détonnante du Work&Sleep pour les étudiants de l’IHECS. Le mouvement est lancé.
Depuis, l’IAB et le Media Rating Council cherchent à lever les obstacles à l’utilisation généralisée de la visibilité publicitaire comme « monnaie d’échange ».
En 2014, j’ai tenté en vain via Orchestraaa de lancer avec plusieurs journalistes ayant démarré leur propre média en ligne, une collaboration “échange compétences contre visibilité”. Le projet a capoté, par manque d’agilité: trop de principes “d’indépendance” journalistique ont empêché la confiance de s’installer.
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